Le pivot d'Héricy

Mes critiques littéraires

posté le 26-04-2009 à 07:21:20

Jonathan Trigell « Jeux d’enfants »

L’intérêt de ce roman noir réside dans sa construction et son scénario original, tiré, il est vrai d'un véridique et atroce fait divers. (l'assassinat d'une enfant par deux jeunes garçons de 8 et 9 ans).

 


 
 
posté le 24-04-2009 à 04:51:56

Alaa El Aswany « L’immeuble Yacoubian »

Dans cet immeuble du Caire, on découvre toute une galerie de personnages qui, tous, tant bien que mal, essaient de s’adapter à la civilisation musulmane et de la conjuguer entre un futur occidental et un passé de tradition et de religion. Les travers de la société rejaillissent dans ce livre : la montée de l’islamisme, la corruption, la misère sociale, l’homosexualité, la condition de la femme...Des pages dures, tragiques ... une belle plume pour ce livre, entre témoignage et roman, j'ai vraiment apprécié.

 


 
 
posté le 24-04-2009 à 04:45:26

Yasmina Khadra " L'écrivain"

  C’est le récit autobiographique de Mohamed Moulessehoul, alias Yamina Khadra, de son enfance jusqu’à l’âge adulte, période de vie qu’il va passer dans l’institution militaire. Mohamed a 9 ans quand il intègre l’Ecole Nationale des Cadets de la Révolution.Son père, militaire lui-même a fait ce choix cruel, qui va donc éloigner Mohamed de sa famille. La vie militaire ne convient pas, Mohamed refuse la violence, les ordres et l’institution militaire : pour échapper  à ses contraintes, Mohamed va alors trouver son salut dans la littérature , le théâtre et la langue française (et la poésie arabe)…forgeant ses armes pour devenir le magnifique écrivain qu’il est devenu. Mais ce ne sera pas sans tourment car l’armée ne supporte pas que l’on sorte du rang, que l’on s’intéresse tant aux idées ou aux Arts… Grâce à ce livre, on découvre la passion et le talent de Yasmina Khadra pour les mots, la langue et la poésie. Magnifique récit.

 


 
 
posté le 24-04-2009 à 04:38:59

David Gates "« Les merveilles du monde invisible »

J'ai adoré ce livre de nouvelles de David Gates, tout comme précédemment « Jernigan ». L'auteur est un spécialiste du récit de la vie des gens simples qui s'interrogent sur leurs choix, sur leurs envies, sur la véracité de leur amour. Dans ces 10 nouvelles, chaque situation présente un foyer avec ses interrogations de la vie, ses questionnements sur la profondeur et la durée de l'amour. David Gates écrit sobrement, varie habilement le récit sentimental et les descriptions du quotidien banal, aborde largement les rapports entre êtres qui s'aiment ou croient s'aimer et place habilement les réflexions "philosophiques" des personnages de chaque foyer. C'est un régal...ce livre se lit très facilement, certes ces dix nouvelles ne forment pas un livre gai. Je pense lire maintenant "Preston Falls". Pour finir, je dirais que D.Gates me rappelle Jonathan Tropper, avec plus de richesse et d'application dans l'écriture.

 


 
 
posté le 24-04-2009 à 04:29:37

David Lodge « La vie en sourdine »

J’ai beaucoup aimé. Toujours le personnage récurrent des romans de Lodge...à savoir...  « le professeur universitaire » qui, cette fois, est un jeune retraité qui livre le témoignage de son  handicap: la surdité. L'auteur traite du sujet avec son oeil comique habituel (exemple...être sourd  est considéré par Lodge comme une farce aux yeux des gens, contrairement au fait d'être aveugle qui est beaucoup plus sérieux !!! ). Ce professeur à la retraite remarié compose avec sa surdité donc, (récits désopilants de ses problèmes de communication avec sa femme, de ses utilisations d'appareillages auditifs...). Lors d'une soirée, il rencontre une jeune étudiante mythomane qui cherche à le séduire et le manipuler. Balloté entre son envie de plaire et la préservation de son couple, il va devoir gérer cette dangereuse relation. Par ailleurs, il accompagne son père jusqu'à ses derniers instants.

 


 
 
posté le 24-04-2009 à 02:08:42

Carmen Posadas « Petites infamies »

Il vaut mieux prendre quelques précautions avant de commencer le roman que propose Posadas , sinon, vous risquez d'être pris au piège par l'auteur, comme le pauvre Nestor Chiaffino l'est malheureusement aussi dès le premier chapitre du livre. Ce fameux traiteur à domicile se voit enfermé dans la villa des Teldi, plus précisément dans la chambre froide dans laquelle il va mourir d'une mort lente, voyant le froid s'insinuer dans son corps jusqu'à l'anesthésie totale. Quelqu'un aurait-il pousser volontairement la porte ? 6 personnes sont encore dans la maison, et dans ce huis-clos, ellesauraient toutes une bonne raison, une « petite infamie » à se reprocher pourcommettre un tel acte...et Nestor le savait. Le contexte posé, Posadas campe minutieusement les 6 personnages (petit personnel de la restauration et jet-set madrilène) et tisse les rapports complexes entre eux. On ne peut qu'être accroché par ce "gourmand" et imaginatif thriller..question : faut-il le dévorer ou le déguster?

 


 
 
posté le 24-04-2009 à 01:55:14

Carlos Ruiz Zafon « L’ombre du vent »

 Un livre sombre et gris qui nous entraine dans le Barcelone d’après guerre. Un livre qui emploie la littérature, l’objet « livre »pour en faire le thème central de son intrigue ; un livre policier, une histoire d’amour, le poids de l’Histoire et du franquisme, des personnages attachants et familiers, tout le récit est poignant et tient en haleine…On veut savoir !!!…On finit par sortir de l’imbroglio tout imprégné de cette histoire mystérieuse. Très bien…une écriture qui délivre remarquablement l’ambiance pesante de l’époque, période de suspicion et de délation,c’est un livre intense et tragique, inutile d’y chercher un quelconque regard humoristique. Ce sera mon seul reproche…

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 06:07:12

David Lodge « Jeu de société »

David Lodge s’amuse à réunir deux personnages et deux univers bien différents, à priori, rien de commun: d’une part, et comme souvent, le monde universitaire avec une jeune professeur célibataire, spécialiste du roman féminin au XIXème siècle et d’autre part, un quinquagénaire qui ne croit qu’aux vertus du capitalisme et de la libre entreprise. La confrontation vaut son pesant…d’incompréhensions et de joutes idéologiques. Un roman un peu suranné, cela se déroule en plein « Thatcherisme », une belle description de l’Angleterre laborieuse, héritière malheureuse du développement industriel ; est également évoqué le mal être des professeurs à qui l’état coupe les crédits… (finalement c’est très actuel !!!) Des scènes d’humour, d’amour, de vie…des personnages bien trempés et bien vivants….un bon roman.

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 05:58:07

Laurent Gaudé « Eldorado »

Ce livre traite du destin des clandestins, raconte leur long voyage du Soudan jusqu’àu Maroc avec comme but la Terre Promise…l’Europe. Jusqu’où le désespoir et l’espoir peuvent se mêler dans la vie d’hommes qui ‘n’ont plus rien et également plus à rien perdre. De l’autre côté d'un océan qui n'st qu'une mer, en face d'une rive trop éloignée et inconnue, un commandant italien pourchassant les réfugiés dans leurs modestes embarcations et protecteur des côtes européennes prend conscience de l’ironie de sa vie ; il remet en cause sa mission et fait le cheminement inverse. Il quitte ses fonctions et gagne le continent africain.

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 05:42:53

Un polar de Yasmina Khadra "Morituri"

 Un polar, le premier écrit par Khadra, avec comme personnage le commissaire Llob, intègre fonctionnaire de police face à l’intégrisme religieux. Une description noire de la conjecture algérienne pendant les années terribles du terrorisme montrant les meurtrissures d’un pays en sang. Le commissaire Llob et son fidèle lieutenant Lino œuvre pour le bien en traquant la corruption et les destructeurs se prévalant de Dieu. Dans l’écriture, un style bien singulier, empruntde nombreuses métaphores qui font mouche. Quand on s’appelle Yasmina Khadra, on ne peut oublier d’être un poète, même dans l’écriture d’un polar. Prix 813 du meilleur roman francophone 1997

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 05:18:53

Un thriller haletant Maxime Chattam "In Tenebris"

Impossible de décoller de ce thriller haletant, on se fait emporter, entrainer dans cette histoire qui racontece que l’Homme peut révéler de plus morbide et de plus fou dans le domaine du Mal. Jusqu’où la folie meurtrière peut-elle aller ? L’auteur nous tient en haleine tout au long de ces 600 pages d’enquête grâce à de courts chapitres auxrebondissements multiples: 67 photos de personnes terrorisées, en état de choc, sont les victimes d’une mystérieuse organisation meurtrière appelée « Caliban »…Quel est le mobile de ces crimes atroces? C’est ce que va rechercher Annabell O’Donnel de la police de New York, bien aidée par un détective ex-flic spécialisée dans les disparitions et la recherche de « serial killers ». Ces deux personnages attachants vont lier leur amitié et leur recherche pour mettre à jour la terrible vérité de ces crimes…Quelques moments de pure frisson..des scènes de terreur juste bien dosées. Très bien…Ce deuxième volet de la trilogie du Mal donne vraiment envie de lire « Les âmes du Mal » et « Maléfices »

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 05:14:59

David Lodge « Pensées secrètes »

Dans « Pensées secrètes » David Lodge nous emmène encore dans une histoire d’amour ..une histoire qui a tout pour être empêchée…l’adultère révélant tout ce qui peut mener la conscience aux remords..aux renoncements ou à l’hypocrisie parfois.Ceci rappelle quelque peu les amours d’un autre Lodge « Jeux de société »dont la lecture aujourd’hui peut paraître un peu suranné.

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 02:19:14

Maud Tabachnik "Le festin de l'araignée"

  Une journaliste, citadine de San Francisco, est envoyée dans un coin désertique des Etats-Unis pour enquêter sur la mystérieuse disparition de plusieurs couples. Elle y est très mal accueillie par la population de « ploucs » qui n’apprécient pas que l’on se mêle de leurs affaires. Un fou mystique semble être à l’origine de ces crimes…On retrouve un peu l’atmosphère « Cul-de-sac » de Douglas Kennedy, à savoir l’impossible confrontation de la civilisation face à l’esprit campagne « on est chez nous, que venez-vous faire ici ? »…. Un polar français à la sauce américaine. Concision, humour, efficacité…du bon thriller.

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 02:11:17

Michael Connelly « Lumière morte »

  L’efficacité de Connelly en matière de rythme de récit policier n’est plus à prouver. L’inspecteur Harry Bosch s’ennuie pendant sa retraite et ressort un vieux dossier enterré… la position des mains de cette jeune femme assassinée le hante depuis si longtemps…. Des mains qui nous entraineront vers le milieu du cinéma, vers le FBI et ses méthodes décriées (il aime tellement opposer la police fédérale et le système d’état) ; Connelly aborde le terrorisme (le 11 septembre laisse son empreinte),montre la détresse du handicap à travers la blessure d’un collègue….c’est très riche, très limpide..et puis finalement…pas la peine d’aller si loin pourrésoudre une enquête…La vérité est souvent juste à la porte…Efficace, sobre, un brin touchant car le commissaire est un personnage atypique, au caractère bien trempé. Du bon polar de vacances.

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 02:04:54

Nancy Huston « L’empreinte de l’ange »

On pourrait penser qu’une histoire d’amour entre un virtuose violoniste français de bonne famille et la jeune bonne allemande ne peut être vouée qu’à l’échec..Avec le récit de Nancy Huston, c’est confirmé. La beauté physique ne peut supporter l’amour à long terme…il y a l’intérieur. Et chez Saffie, cette jeune allemande, débarquée en France après guerre, il y a le poids du passé. Elle rencontre un immigré hongrois et découvre la vie adultère. Le violoniste est trop souvent , en voyage et Saffie est absente avec lui lorsqu’il est là.L’enfant qui nait du mariage est balloté entre deux pères…La fin..tragique… Un beau livre historiquement placé dans le contexte algérien (il démarre en 1957).

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 02:00:06

Faïza Guène " Du rêve chez les oufs"

 Quand on est une adolescente, pas facile de faire sa place dans l’univers de la banlieue, avec l’absence d’une mère, le handicap du père et le petit frère qui se laisse entrainer dans des histoires louches. Une écriture spontanée, jeune, proche des quartiers, Faïza donne un témoignage plein de sincérité. Prenons ce livre comme un témoignage d’une certaine jeunesse ( et là réside son intérêt) car l’écriture manque un peu de profondeur et de consistance.

 


 
 
posté le 23-04-2009 à 01:49:53

Jonathan Tropper " Le livre de Joe"

C’est l’histoire d’un écrivain à l’œuvre unique, auteur d’un best-seller ayant pour lieu et thème la ville où il a grandi. Quittant New York et ses fastes 17 ans plus tard, il retourne dans sa petite ville du Connecticut et son retour ne se passe pas sans mal, car il y a des comptes à régler…Personne n’a oublié ce qu’il a décrit dans son roman. Son récit autobiographique n’a pas plu à tout le monde car les personnages utilisés dans son roman ont toujours ressenti une trahison qu’ils comptent lui faire payer. Le personnage principal est une sorte d’anti-héros attachant, drôle qui nous fait plonger dans cette Amérique intérieure. Une écriture efficace, active…on ne s’ennuie pas dans ce récit émouvant et parfois, plein de drôleries !

 


 
 
posté le 22-04-2009 à 05:42:34

Jonathan Coe « La pluie avant qu’elle tombe »

Rosamond est une vieille femme qui vient de mourir à l’âge de 73 ans. Juste avant cela, elle a laissé, micro en main, un surprenant témoignage oral et visuel…Sa nièce, devant s’occuper de son héritage et visitant sa maison, découvre 4 cassettes audio et 20 photos qui sont le récit de sa vie, de ses souvenirs familiaux depuis les années 40 jusqu’à nos jours. S’adressant à une mystérieuse cousine disparue depuis plus de 20 ans, Rosamond va finir par délivrer de terribles secrets de famille.

 


 
 
posté le 22-04-2009 à 05:39:21

Yasmina Khadra "Ce que le jour doit à la nuit"...un pur chef d'oeuvre

  Dans ce roman, Yasmina Khadra retrace l'Histoire de l'Algérie son pays, des années 30 jusqu'à notre époque. Une fiction dans un fort contexte historique... de l'époque d'occupation du teritoire  par les colons français jusqu'à nos jours...(à l'image d'un Jean-Paul Dubois dans « La vie française » sous la 5ème République).

 


 
 
posté le 22-04-2009 à 05:26:35

Littérature Américaine... Richard Ford "Independance"

Franck Bascombe a 44 ans et est agent immobilier, ses revenus lui assurent un bon train de vie. Divorcé, père de trois enfants, il mène une apparente paisible vie dans la petite ville d'Haddam dans le New Jersey. Paisible, nonchalante, en apparence seulement... Car à l'intérieur, son divorce l'a énormément marqué et parfois ça bouillonne, ça fulmine ou ça se délite. Franck Bascombe est un être paradoxal, en proie aux doutes existentiels, énormément marqué par cette séparation. 7 ans de divorce déjà, et rien n'est solutionné, rien ne peut être reconstruit pour une nouvelle « période d'Existence », impuissant à couper les ponts avec sa précédente vie (il a racheté et habite l'ex-maison de son ex-femme), toujours partagé entre la sincérité personnelle (vivre sa vie, égoïstement) et le devoir moral qui l'amène à la composition avec les autres et sa juste place dans la société. Les questionnements sont multiples: sa femme qu'il aime encore et pense avoir mal aimé, (elle s'est remariée à un vieux riche qu'il exècre ) ; ses rapports trop interrogateurs quant à l'avenir avec son amante (est-ce de l'Amour entre eux ou le rapprochement de deux vies parallèles ?) et du côté de son fils, Paul, atteint de graves troubles psychologiques, il s'interroge sur son rôle de père. Pétri de bonne volonté et d'à-priori positifs pour le monde qui l'entoure, son existence est comme en suspens, en dérive. Franck Bascombe a une quête...vivre l'Independance Day,ce symbolique 4 juillet avec son fils comme pour donner un sens à sa vie, parvenir à la continuité. Richard Ford nous donne le récit de ce personnage attachant, solitaire. On est loin d'un roman d'actions mais la narration n'est jamais ennuyeuse, faite des réflexions de F.Bascombe sur son comportement social, sur ses rapports aux autres, particulièrement dans ses rapports professionnels, le domaine de l'immobilier est souvent abordé. De larges passages traitent de l'habitat aux USA, des quartiers de résidence de ces petites villes américaines, des rapports entre voisins aux couleurs de peau différentes. Nous sommes aussi à quelques jours des élections et au-delà de l'histoire de Franck Bascombe, c'est cette Amérique contemporaine que Richard Ford nous dépeint talentueusement.

 


 
 
posté le 20-04-2009 à 07:06:20

Jean-Christophe Rufin "Rouge Brésil"..un peu d'Histoire et d'aventures.

 Prix Goncourt 2001. Ce livre raconte un passage de l’Histoire resté sous silence : la tentative de conquête du Brésil par les Français au XVIème siècle. Deux jeunes orphelins sont embarqués dans cette expédition et vont grandir dans cette quête, confrontés à la sauvagerie des Blancs, aux luttes intestines des catholiques et des protestants (précédent des guerres de religion), aux luttes de pouvoir... Deux conceptions du Monde moderne sont alors évoquées : l’Homme en tant qu’être dans le respect de sa culture et des ses traditions et l’Homme en tant que moyen, utilisé au profit de l’occidentalisation… . En définitive, la même question, qui est le sauvage, le vrai ? Le blanc..ou l’Indien sur ses terres…Magnifique livre historique que l’auteur rend vivant, des personnages hauts en couleur, un vocabulaire d’époque, un rythme soutenu et des aventures comme parfois dans les lectures exotiques de notre jeunesse …600 pages passionnantes.

 


 
 
posté le 17-04-2009 à 22:33:14

Sandro Veronesi "Chaos calme"

Quel récit original et aussi quelle écriture !!!…peu d’événements à vrai dire, une fois le contexte mis en place,si ce n’est leur puissance, leur intensité…mais la force de l’écriture de Véronési sublime certains passages de ce livre. Le héros sauve une femme d’une noyade puis...rentrant chez lui perd accidentellement sa femme. Restant seul avec sa fille, sa vie s’arrête, il remet tout en question et passe ses journées dans sa voiture, à attendre près de l’école de sa fille. Tout le livre alors s’organise autour de ce lieu de rendez-vous.Quelques beaux moments d’écriture, parfois très animale, très enlevée.

 


 
 
posté le 17-04-2009 à 22:25:26

Jean-Paul Dubois « Une vie française »

Un véritable beau roman, sentimental, drôle, profondément humain …et bien au-delà, un roman historique et social.A travers le récit (presque une saga) de la vie de Paul Blick, nous traversons la 5 république et la vie de notre société française. C’est très bien écrit, construit chronologiquement en 5 parties (De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac…ouf, il s’est arrêté là !). Dubois traite de tous les fondamentaux d’une vie à travers la vie de Paul Blick…les rapports au monde du travail…les rapports à l’amour..(sa découverte…puis le couple…puis)...à la famille (celle que l’on récupère et celle qu’on crée…).et toujours en toile de fond, la vie politique de la 5 république. Un excellent livre.

 


 
 
posté le 14-04-2009 à 06:58:18

"Seul dans le noir" de Paul Auster

Déçu. J’espérais tant après un début de récit prometteur : toujours l’incontournable belle plume littéraire de Paul Auster, (des phrases agréables à l’âme poétique, son réalisme réflexif sur la vie) et une idée bien séduisante, celle de mixer, d’alterner le récit de la vie du personnage principal et celui de ses délires nocturnes, quand il s’invente des histoires…Et puis, le thème de l’insomnie, ça me connait. Tout pour plaire quand on a déjà lu des romans de Paul Auster.

 


 
 
 
Actuellement je lis...