Le pivot d'Héricy

Mes critiques littéraires

posté le 19-10-2010 à 05:14:28

Je m'en vais de Jean Echenoz

Je m'en vais, dit Ferrer, je te quitte. Je te laisse tout, mais je pars". voici les premiers mots du roman qui obtint le prix Goncourt 1999. Les derniers sont ceux-ci; " Je prends juste un verre et je m'en vais". Entre les deux...entre les deux...250 pages environ à déguster.

 


 
 
posté le 15-10-2010 à 04:47:41

La carte et le territoire de Michel Houellebecq

Je suis resté un peu sur ma faim, il faut dire que certaines critiques entendues ou lues laissent à penser à un chef d'oeuvre, un pic dans "l'oeuvre" de Michel Houellebecq, écrivain icône de notre société médiatique. L'auteur ne laisse pas indiférent, il est considéré comme un maître pour certains, se fait descendre et n'apparait aux yeux d'autres que comme un usurpateur. Il est peut-être, sans doute, un peu des deux.

 


 
 
posté le 11-10-2010 à 04:59:41

Un secret de Philippe Grimbert

Un petit  roman par la taille mais pas par l'émotion qu'il dégage. "Un secret" traite de la découverte bouleversante d'un enfant: à travers le manque de ce frère si présent qu'il s'invente, un jeune garçon va se voir délivrer l'histoire tragique de sa famille...Une vieille amie , témoin délicate du destin de lafamille Grumberg délivre le secret...P.Grimbert nous fait revivre les affres d'une famille juive durant la guerre et le drame humain engendré par l'Holocauste. Un sujet rebattu, certes, mais il faut lire ce livre pour sa sensibilité et sa tristesse, pour le poids de chaque mot, de chaque phrase, la force de l'écriture concise de Grimbert. Un très beau roman en partie autobiographique, semble-t-il.

 


 
 
posté le 04-10-2010 à 05:37:00

Nouvelles du Paradis de David Lodge

            Encore un excellent moment passé avec l'écrivain anglais. Ce roman est peut-être le plus drôle de tous ces romans et aussi, le plus original. Cette fois, pas de professeur d'université mis en scène, pas de ville industrielle dans les Midlands, le héros est un prêtre qui va accompagner son père à Hawaî auprès de sa soeur atteinte d'un cancer. Hawaî, destination paradisiaque à priori...mais...

David Lodge décrit le voyage d'une façon hilarante, avec un père qui, en tant que personne agée, a bien du mal à appréhender ce long périple...et puis, il y a une exquise galerie de personnages croustillants, tous partants en vol charter pour cette lointaine destination pleine de promesses...Lodge illustre brillament les comportements consuméristes ou sociaux de notre époque, décrit avec brio les vies familiales des vacanciers anglais. C'est hilarant et ceci constitue la première partie du roman.

 


 
 
 
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