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Je continue dans le roman français…avec ce pavé de 750 pages que j’ai trouvé long, long long. L’amputer d’un tiers n’aurait rien gâché au plaisir de lire ce livre, (si tenté qu’on en trouve un) et à l’estime porté une fois le « bottin » achevé…Certes je n’écris pas une introduction très louable de ce livre qui est pourtant original pour la période traitée.
Nous sommes en
1959, l’Europe panse ses plaies, le peuple algérien se révolte et gronde.
Michel, élève au lycée Henri IV à Paris, fréquente régulièrement les bars pour y jouer au baby-foot et écouter de la
musique. Dans l’arrière salle du café s’est organisé un club d’échecs dont les
membres sont tous des refugiés politiques venus principalement des pays de
l’Est…Il y a donc Igor, Werner, Pavel, Imré, Sacha et bien d’autres qui ont
tous leur histoire dans cette France en
reconstruction. Michel , adolescent
épris de littérature mais en rupture avec son entourage, partage ses moments de
détente au Cercle.
Voilà globalement ce qui constitue la trame de ce livre avec deux reproches principaux : il y a trop de thèmes traités, du coup , chacun est dilué…les différentes histoires des réfugiés, le communisme (nous sommes en pleine guerre froide) , Michel et ses amoureuses, Michel et sa famille pieds-noirs, le frère de Michel qui déserte, les études de Michel, ses lectures etc…n’en jetez plus ! Ma deuxième critique se situe au niveau des personnages que j’ai trouvés traités très froidement, notamment le héros qui traverse les scènes à distance comme un étranger, un spectateur.
Reste que j’ai apprécié
tout de même le côté historique du livre décrivant une période un peu sombre de
la France gaulliste et qui est, personnellement, déterminante dans la
constitution de ma famille…
Commentaires
merci car ce blog est nécessaire à nous dévoreurs de livres hétéroclites comme moi qui parfois achetont des livres que nous regrettons ensuite car l'histoire parraissait bien, mais la façon de la développer peut se montrer parfois decevante; à bientot peut etre